Tracteurs et matériels agricoles et forestiers
L’ISO/TC 23/SC 3 «Sécurité et confort » dont le secrétariat est assuré par l'Allemagne, s'est réuni à Lucerne les 15 et 16 mai 2012.
Les délégués représentant l’Allemagne, le Brésil, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse ont été informés de la fin de la coopération active entre la Task Force "Agri TF ADCO" et le SC 3, pour des raisons financières. Cette Task Force relève du comité européen ADCO "Machines" composé de représentants des Etats membres et chargé des questions de surveillance du marché. Elle a été créée en 2008 avec l'objectif d'assurer, pour le compte des autorités publiques, une veille sur les travaux des comités techniques « machines agricoles » du CEN et de l’ISO. Ce suivi doit leur permettre de faire valoir leurs points de vue le plus en amont possible et éviter ainsi le recours aux objections formelles. L’Agri TF ADCO avait désigné un expert, pour la représenter dans les travaux du SC 3 et ainsi établir une coopération active.
La révision de la norme générale de sécurité des machines agricoles (EN ISO 4254-1) a été discutée ainsi que la spécification technique (ISO/TS 28923) qui lui est complémentaire ; cette dernière sera reprise ultérieurement en tant que norme européenne EN 15811. Cette révision porte essentiellement sur l’introduction d’arrêts d’urgence et l’évaluation des risques.
Concernant la norme sur la stabilité (ISO 16231) il a été décidé de mener des études préliminaires et de déplacer dans une deuxième partie les points techniques susceptibles de retarder l’avancement des travaux.
Une nouvelle étude (EN ISO 17962) a été ajoutée au programme pour répondre aux exigences réglementaires européennes et américaines relatives à la protection des semoirs contre les poussières engendrées par les enrobages des graines qui sont nuisibles aux abeilles. Un groupe de travail a été créé dans ce but et la France y participera activement.
Les technologies d’avenir ont également été abordées : les Etats-Unis pourraient proposer la mise au programme d’un projet sur la sécurité des machines autonomes (robots).