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Fabrication additive

13/02/2013

 

crédit photo : MBPROTO

Le mois de décembre 2012 marque un pas important vers la normalisation en fabrication additive avec pas moins de 5 réunions internationales ou européennes à Paris et Bruxelles.

Les membres du programme de recherche européen SASAM se sont réunis pour la seconde fois à Paris. Ce projet dure 18 mois et regroupe des partenaires, qui pour la plupart participent aux travaux du comité technique ISO traitant de ce domaine (ISO/TC 261). L’objectif est d’accompagner le développement de la fabrication additive en intégrant et en coordonnant les activités de normalisation en Europe. Il vise à poser les bases d’une normalisation européenne qui pourra prendre la forme de contributions européennes à l’ISO/TC 261 (normes en parallèle à l’ISO et au CEN). Un questionnaire de recensement des besoins en normalisation va être adressé aux parties intéressées identifiées.

De son côté, la Commission Européenne conduit une étude prospective visant à identifier les besoins en matière de normes et de processus de normalisation afin de faciliter le développement des nouveaux systèmes de production à l'horizon 2025. Elle a retenu la fabrication additive comme cas concret, étant donné son potentiel socio-économique (mass customisation notamment) ; un atelier de travail a été organisé les 17 et 18 décembre à Bruxelles au cours duquel l’UNM est intervenue pour présenter les travaux de normalisation existant tant en France qu’à l’international.

Trois groupes de travail de l'ISO/TC 261 s'étaient réuni à Paris en début de mois pour faire progresser les projets de normes internationales. En matière de terminologie et description des procédés, les débats ont permis de clairement définir les 7 technologies couvertes par la fabrication additive ainsi que leur hiérarchisation. Les commentaires des experts français ont été pris en compte, notamment la demande de ne pas indiquer de marque commerciale dans la norme.

Le groupe de travail 3 en charge des méthodes d’essai (animé par Philippe Bertrand – pôle de compétitivité VIAMECA et dont le secrétariat est assuré par l’UNM) a pu traiter l’ensemble des commentaires formulés sur le projet ISO 17296-3 : la liste des normes de méthodes d'essai applicables à la fabrication additive a été étendue aux normes de contrôle non destructif et aux normes caractérisant les matériaux céramiques.

Les experts internationaux ont apprécié les déjeuner et diner parisien offerts par l’AFPR, ARKEMA, le CETIM, l’ENISE, MBPROTO, PHENIX SYSTEMS, SNPMR, l’UNM et VIAMECA.

Pour plus d’informations, vous pouvez vous adresser à info@unm.fr