Caoutchouc

L'ISO/TC 45 se mobilise pour répondre aux exigences de plus en plus strictes relatives à la santé, à la sécurité et à l’environnement.

La 62ème session plénière de l'ISO/TC 45 s'est tenue au Cap, en Afrique du Sud.

Les 5 jours de réunions du comité technique, de ses 4 sous-comités et de 21 groupes de travail, auxquelles ont assisté 130 experts venus de 15 pays, ont permis de revoir le portefeuille complet des normes (441) s'adressant à tous les secteurs de l'industrie du caoutchouc, des matières premières aux produits finis.

Les différentes instances se sont particulièrement attachées à suivre les nouvelles consignes de l’ISO tant pour la maintenance du parc de normes que pour la préparation et le développement de nouveaux sujets. Une session de formation à ces nouvelles règles, a été animée par un représentant de l’ISO.

Bilan de cette session : mise en révision de 48 normes, inscription de 9 nouveaux sujets et annulation de 3 normes.

La France a renforcé son implication dans les groupes relatifs aux aspects environnementaux, aux matières premières et aux méthodes d'essais, qu'elles soient physiques ou chimiques. Côté analyse chimique, la proposition française relative au dosage du soufre libre par chromatographie en phase gazeuse (GC) et chromatographie en phase liquide haute performance (HPLC) a été inscrite au programme. Les essais interlaboratoires internationaux, prévus en 2015, permettront de vérifier la répétabilité et la reproductibilité de la méthode . En ce qui concerne les essais physiques, la France a pris le leadership de deux projets de révision de norme, l’un sur l'utilisation des rhéomètres et l’autre sur la détermination des caractéristiques de prévulcanisation en utilisant un consistomètre à disque de cisaillement.

Quant aux aspects environnementaux, la France a proposé de développer les sujets suivants :

• bilan exhaustif de la composition et la nature des fumées de procédés dans l'industrie du caoutchouc,
• marqueur chimique pour les particules émises par l'usure des pneumatiques et de la route dans les sédiments,
• génération et
• données minimales pour caractériser les particules émises par l'usure des pneumatiques et de la route.

En octobre 2015, les délégués se retrouveront à Vichy.

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Crédit photo : NBR