Spécification géométrique des produits

La France consolide sa place dans les travaux avec près d'un tiers des sujets actifs développés sous sa responsabilité.

L'ISO/TC 213 et ses groupes de travail se sont réunis au DIN à Berlin du 14 au 24 septembre 2015. Au fil des années, la participation varie peu et reste relativement équilibrée entre américains, asiatiques et européens.

La France était bien représentée avec sept délégués pour défendre les positions nationales. Celles-ci s'avèrent conflictuelles avec les autres pays dès que l'on traite de la spécification. En premier lieu, les français ont su convaincre pour garder les critères par défaut actuels dans le projet de révision de l'ISO 1101, incontournable dès qu'il s'agit de tolérancement géométrique. Ensuite, le projet de révision de l'ISO 5458, spécifique au tolérancement de localisation, préparé par la France, a été contré par les autres pays sur la modification majeure : l'intégration du groupe d'éléments. Enfin, la présentation d'un nouveau sujet sur les spécifications GPS globales et générales a été plutôt bien accueillie mais doit être rediscutée à la prochaine réunion. Les divergences sont nombreuses mais le bilan est positif : 9 projets "spécifications" sont menés sous leadership de la France.

Pour la partie états de surface surfacique, l'influence française est tout aussi présente. Le groupe sur les techniques d'extraction et de filtration GPS travaille sur un guide pour l'utilisation des filtres (ISO 16610-100). Ce guide a l'ambition de définir la relation filtre-état de surface. Un avant-projet a été diffusé par le chef de projet français. Il doit maintenant collecter sur une période de deux à trois ans les retours d'expérience des utilisateurs des filtres normalisés. Ce même chef de projet a proposé des pistes de réflexion pour la révision future des normes sur les termes, définitions, paramètres et opérateurs de spécification (ISO 25178-2 et 3). Cette proposition est principalement destinée à éviter des confusions ou mauvaises interprétations. Par exemple, la surface S-F signifie dans un cas la surface primaire et dans un autre la surface d'une ondelette.

Les travaux continuent sur les essais de réception des machines à mesurer tridimensionnelles : série de normes ISO 10360. La partie sur les bras articulés va être finalisée. Le projet sur la tomographie informatisée n’est pas encore mûr et nécessite encore des travaux. Enfin le groupe est en train de discuter des systèmes de mesures tri- dimensionnelles optiques non-cartésiens. Les sessions 2016 sont programmées : février à Puebla (Mexique) et septembre à Shanghai.

• 134 normes publiées
• 32 projets dont 11 sous leadership français
• 24 membres Participants
• 28 membres Observateurs
• 2 sessions de réunion par an

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