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Les arguments français entendus : un fichier de définition géométrique de la pièce en "S" rendu disponible pour la réception des centres d'usinage.

L'ISO/TC 39/SC 2 s'est réuni à Stuttgart du 9 au 13 mai 2016 avec des délégations venant d'Allemagne, Autriche, Chine, États-Unis, France, Iran, Italie, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni, Russie, Suède et Suisse. Exceptionnellement, alors que TAIWAN n'est pas membre du sous-comité, des délégués de ce pays furent autorisés à assister à la réunion.

Ce sous-comité fonctionne de façon particulière puisque que les réunions sont aussi bien techniques que politiques concernant les décisions à prendre pour la poursuite des travaux. Cette année encore, une des principales discussions concernait l'amendement sur la définition et les tolérances de la pièce en "S" permettant de qualifier la réception des centres d'usinage des turbines à gaz pour moteurs d'avions. Prenant appui sur les travaux menés par l'IFMA (Institut Français de Mécanique Avancée) de Clermont-Ferrand, la délégation française a pu démontrer que certaines erreurs d'usinage pouvaient provenir des systèmes CAO et de la façon de modéliser les surfaces et non des capacités de la machine elle-même. Arguments acceptés : le futur amendement contiendra un lien permettant de télécharger un fichier de définition géométrique commun pour l'application de la norme. L'autre discussion importante concernait le projet de norme en cours d'élaboration sur la réception des machines à brocher verticales. Les différences de cultures entre l'Allemagne et l'Iran ont permis de mettre en relief des disparités notables en termes d'appréciation du tolérancement admissible pour des pièces fabriquées par ce type de machine. L'utilisation la plus critique des machines à brocher verticales étant la fabrication des disques d'étages des turbines à gaz, les délégués présents se sont engagés à contacter les fabricants de leur pays afin de connaitre leur avis sur le projet en cours.

Enfin, les Etats-Unis ne souhaitant plus assurer le secrétariat de ce sous-comité, le Bureau technique de l'ISO a retenu la candidature de l'Autriche, et non pas celle de l'Iran, pour assurer la suite des travaux début 2017.

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