Roulements
Un premier bilan du fonctionnement mis en place par le comité technique, en mai 2015, dans le but d'optimiser les ressources et de réduire le temps d'élaboration des normes.
Réunir les groupes de travail tous les six mois devait concourir à améliorer le temps de mise à disposition des normes tout en optimisant les coûts. Qu'en est-il un an après ?
La session de décembre 2015, avec douze groupes de travail réunis, avait eu un premier résultat positif avec le lancement d'une quinzaine d'enquêtes/consultations (voir lettre UNM N°127).
Profitant de cette dynamique, la session suivante du 10 au 13 mai 2016 à Vienne a réuni dix-sept groupes de travail et rassemblé plus de quarante experts venant de neuf pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Etats-Unis, France, Japon, Russie, Suède).
Ce fonctionnement préconisé par l'ISO/TC 4 est bénéfique. En effet, les groupes de travail, plus nombreux, ont œuvré efficacement à la résolution des commentaires en se focalisant sur les points techniques mis en avant par le travail préparatoire des chefs de projet. Le point récurrent, et commun à huit groupes de travail, concerne la transposition des caractéristiques des roulements ou composants de roulement en données lisibles selon le système de spécification géométrique des produits (GPS). Bien que le consensus sur ce sujet s'obtienne plus facilement par rapport aux premières discussions, il subsiste quelques points durs. La description des tolérances de position (symétrie des rouleaux) ou d'orientation, celle relative au profil de rugosité font encore débat. D'autres sujets, plus transversaux tels que le vocabulaire, les vibrations, la détérioration et les défaillances étaient également à l'ordre du jour.
Les premières consultations, postérieures à cette deuxième session, viennent de démarrer, notamment celle du plan d'action du comité technique mis au point par le groupe conseils composé des présidents et secrétaires de l'ISO/TC 4 et des sous-comités. La commission française UNM 525, réunie afin de faire un bilan de cette deuxième session, a examiné le document et relevé que le volet environnement pour les roulements est peu développé au niveau international.
Une initiative, sur ce thème est actuellement en cours de finalisation par la commission. Elle concerne la valorisation des boues de rectification produites par le processus de fabrication des roulements, qui sont compactées mécaniquement pour devenir des briquettes solides après extraction du fluide de coupe. La future norme NF E 22-450 détermine les caractéristiques physico-chimiques de ces briquettes. Briquettes, qui suite à une action du syndicat professionnel ARTEMA auprès du Ministère de l'Ecologie pourront être classées en "limailles et chutes de métaux ferreux".
Crédit photo : DR.
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