Fabrication additive

L'accord avec l'ASTM (American Society for Testing and Materials) présente un bilan positif : à poursuivre avec des procédures plus robustes afin d'embarquer d'autres organismes dans cette coopération.

L'ISO/TC 261 s'est réuni à Tokyo le 14 juillet 2016, parallèlement aux réunions des nombreux groupes de travail joints entre les organismes de normalisation international ISO et américain ASTM.

La présence de 78 experts et délégués venant d'Allemagne, du Canada, de Corée, d'Espagne, des Etats-Unis, de France, de Finlande, du Japon, du Royaume-Uni, de Singapour et de Suède souligne encore une fois l'engouement et l'intérêt porté à cette technologie nouvellement normalisée, qui par ses possibilités innovantes impacte les modes de conception dans plusieurs secteurs clés de l'industrie.

La première discussion concernait le bilan des travaux réalisés depuis l'entrée en vigueur de l'accord de coopération entre l'ISO et l'ASTM. Les travaux sur les normes récemment publiées ont mis en relief des écarts relatifs aux procédures et modes opératoires différents entre les deux organisations. Il a donc été convenu de privilégier l'application des procédures ISO de manière à renforcer la synergie existante. Le but poursuivi est double : publier davantage de normes dans le minimum de temps et collaborer au mieux avec les autres organismes, tels que SAE International (organisation américaine traitant des domaines de l'automobile et de l'aéronautique), qui développent déjà des "normes fabrication additive" dans des secteurs très ciblés de l'industrie.

Autre point important de la réunion : les échanges sur les questions de sécurité avec en particulier la prise en compte des risques liés aux émissions de poudres. Un groupe ad-hoc, spécifiquement dédié à ces questions et animé par le Canada, va recueillir les données en provenance des différents pays, sites industriels, fournisseurs et utilisateurs afin d'avoir une vision globale du sujet.

Enfin, les délégués présents se sont inquiétés de la création récente d'un groupe de travail intitulé "fabrication additive dans l'aéronautique" sous la tutelle de l'ISO/TC 44/SC 14, instance chargée de l'élaboration de normes sur le soudage et le brasage dans l'aéronautique. Malgré de vives réactions face à ce qui a été considéré par certains comme une intrusion dans le domaine de compétence de l'ISO/TC 261, les délégués ont finalement décidé de répondre favorablement à la proposition de travail en commun émanant de ce groupe.

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