Équipements sous pression
Pour soutenir l'application de la Directive Equipements sous pression dans son ancienne et sa dernière version, la norme européenne EN 13445 n'a plus besoin de faire ses preuves. Mise à jour en continu, elle répond aux besoins du marché en temps réel.
Un cadre normatif : NF EN 13445
Dans le domaine des équipements sous pression, la série des normes NF EN 13445 est, depuis plus de 15 ans, utilisée afin notamment de respecter la réglementation en vigueur. En effet, cette série de normes est harmonisée au titre de la directive européenne Equipements sous pression et donne à ce titre présomption de conformité à cette directive, dès la publication de sa référence au Journal Officiel de l'Union Européenne (JOUE). C'est l'assurance pour tout industriel qui applique les prescriptions de cette norme à ses produits de respecter les exigences essentielles de cette directive européenne.
L'Agence de Maintenance ou MHD : une "hotline" pour les utilisateurs
L'EN 13445 traite l'ensemble des aspects techniques des équipements sous pression, et ce de la conception à la réception en passant par la fabrication et le contrôle. Face à la richesse de cette norme qui comporte plus de 1200 pages, l'UNM assure le secrétariat de l'Agence de Maintenance à laquelle tout utilisateur peut poser des questions ou trouver des informations complémentaires.
L'Agence de Maintenance s'appuie sur un réseau de près de 40 experts européens impliqués dans l'ensemble des parties de l'EN 13445. Elle publie annuellement dans les 3 langues officielles du CEN (français, anglais, allemand) une version consolidée intégrant d'une part les amendements publiés depuis la version n-1 et les corrections issues des questions posées à l'Agence de Maintenance dont les réponses ont été validées.
La dernière réunion de cette agence, tenue le 27 janvier 2017, a permis de répondre à 28 questions d'utilisateurs. Un tiers de ces questions concernait la partie 3 "conception" qui représente à elle seule plus de 800 pages.
Le comité technique de référence : CEN/TC 54
Le comité européen CEN/TC 54 dont le périmètre d'application concerne les récipients sous pression non soumis à la flamme a tenu sa dernière réunion à Londres le 11 octobre 2016, dans les locaux de l'Institution britannique de normalisation, BSI.
Chaque animateur présente une synthèse des travaux réalisés par son groupe au cours de l'année écoulée. En particulier, l'animatrice française Catherine Hervé (Cetim) du groupe de travail WG 55 "Inspection, contrôle" (secrétariat UNM) a présenté son bilan d'activité faisant état de trois réunions du groupe ainsi que son plan de travail riche en amendements et en révisions pour l'année à venir. Les activités se décomposent en deux volets principaux : un amendement de l'EN 13445-5 visant à mettre à jour les conditions d'inspection en fonction du retour d'expérience de plusieurs industriels (trous de passage, etc.) ainsi qu'une révision de l'EN 764-7 traitant des systèmes de sécurité afin d'y intégrer des précisions sur l'estimation et l'évaluation des risques.
La diversité des groupes de travail liée aux matériaux de fabrication tels que : nickel, titane, cuivre ou encore aluminium, témoigne de l'effervescence dans ce domaine, même si pour l'instant (aluminium mis à part) aucun projet de norme n'a été proposé.
Le mandat de président de Phil Bygate (Royaume-Uni) a été prolongé de 3 ans, il prendra également l'animation du groupe WG 6 Nickel et alliages.
Le CEN/TC 54 a prévu de se réunir à nouveau le 11 octobre 2017, à Londres.
S'impliquer dans les travaux : la commission UNM 362
Au plan français, la commission UNM 362 reflète les travaux européens. Elle permet une concertation sur les thèmes en cours et une prise de position nationale consensuelle. Elle relaie les propositions de nouveaux sujets aussi bien que les améliorations de texte. C'est aussi le point d'entrée pour ceux qui veulent s'impliquer dans les travaux européens, puisqu'elle est responsable de la désignation de la délégation française dans les réunions européennes et des experts dans les groupes de travail.
Crédit photo : CMI.