L'UNM communique : OCDE, ICWAM
Le 26 avril 2017 à Paris, l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a tenu une réunion de son groupe de travail sur la sécurité des produits utilisés par les consommateurs.
Ce groupe mène des réflexions sur l'internet des objets, l'intelligence artificielle et la fabrication additive. Au cours de cette réunion à laquelle étaient représentés 21 pays, l'UNM a été invitée à présenter les travaux de normalisation internationaux en cours à l'ISO/TC 261 "Fabrication additive".
Après avoir rappelé le contexte de la normalisation volontaire, les relations entre les organismes ISO (international), CEN (européen) et ASTM (américain) ont été présentées. En ce qui concerne les aspects sécurité, plusieurs thématiques sont en cours : en premier lieu, la base même des travaux de normalisation en fabrication additive vise à donner confiance aux utilisateurs/acheteurs de pièces en fournissant des exigences sur ces pièces. Toutes les exigences visant à mieux préciser les règles applicables aux pièces, aux machines ou à la matière première contribuent à renforcer la sécurité. Plus précisément, l'ISO travaille actuellement sur l'extrusion de matière plastique, mène des réflexions sur les émanations de poussière et de gaz et sur la sécurité des opérateurs (machines et exposition). Enfin, en ce qui concerne la question du copyright, même si aucune action n'est encore engagée sur le sujet, la problématique est là : la géométrie est importante pour fabriquer une pièce en fabrication additive mais les caractéristiques de la matière première le sont tout autant.
Les représentants Coréens ont fait état d'une initiative en cours dans leur pays intitulée "3D printing industry promotion act". Dans ce cadre, des lignes directrices sur une utilisation sûre des produits issus de la fabrication additive sont en cours de rédaction. Une aide est apportée également aux fabricants les encourageant ainsi à développer des normes volontaires visant à assurer la sécurité des utilisateurs de ces produits. La fabrication additive augmente le nombre d'intervenants, il est nécessaire de maîtriser toute la chaîne.
Deux semaines plus tard à Metz, les 16, 17 et 18 mai 2017, se tenait ICWAM, première édition d'un congrès à dimension internationale organisé par l'Institut de Soudure. Pour favoriser un partage d'expérience entre les chercheurs du monde académique et les participants industriels, le programme a été élaboré autour du soudage, des contrôles non destructifs associés et de la fabrication additive. La thématique "Codes et normes" était inscrite au programme. Ainsi, tout en présentant les instances européennes et internationales dans le domaine du soudage et de leurs travaux, l'UNM a pu sensibiliser les congressistes à l'intérêt de participer aux travaux de normalisation.
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