Qualification en soudage
Alors que l'activité normative décroit dans le domaine de la qualification des modes opératoires de soudage, elle augmente dans celle de la qualification des soudeurs. Est-ce un effet de vases communicants ?
Les réunions consécutives des sous-comités internationaux ISO/TC 44/SC 10 et ISO/TC 44/SC 11, les 15 et 17 mai 2017 à Berlin, sont à l'origine de cette interrogation. Depuis la finalisation du projet de révision de la norme phare ISO 15614-1 qui fixe l'épreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage à l'arc et aux gaz des aciers menée par le sous-comité 10, le courant s'inverse au profit d'un rythme de réunions plus soutenu prévisible pour son homologue le sous-comité 11 en charge de la qualification des soudeurs.
Les enquêtes de validité des différentes parties de la série des ISO 9606 ont montré que leur révision est nécessaire. Côté qualification des soudeurs aciers, aucun changement fondamental n'est envisagé, mais plutôt des ajustements. Il est d'ores et déjà retenu de marier les parties acier (partie 1) et nickel (partie 4). La fusion des autres parties (aluminium, cuivre, titane et zirconium) a également été envisagée, mais n'a pas convaincu la majorité des comités membres présents. En attendant, l'alignement des exigences des parties entre elles sera opéré, au minimum pour les dispositions relatives à la prolongation de la qualification du soudeur.
Crédit photo : Ponticelli.