Robinetterie industrielle
La réunion annuelle du comité européen CEN/TC 69, sous la présidence de la France, est toujours appréciée des délégués en raison de la complétude des sujets à l'ordre du jour.
Sept pays étaient présents à cette réunion qui s'est tenue le 20 juin 2017 à l'UNM : l'Allemagne, la France, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Premier sujet : la structuration du parc de normes. Cette discussion a eu pour effet de décider le regroupement des normes par type d'appareils de robinetterie métalliques. Ainsi la norme sur les clapets de non-retour en acier et en fonte, NF EN 16767, sera révisée pour y inclure les clapets en cuivre et alliages de cuivre. C'est la France qui va se charger de ce travail en utilisant comme base la norme franco-française NF E 29-374 qui spécifie les clapets de non-retour en cuivre. Ensuite le CEN/TC 69 regroupera les trois normes (NF EN 1984, NF EN 1171 et NF EN 12288) sur les robinets-vannes métalliques, puis deux normes (NF EN 1983 et NF EN 13547) sur les robinets à tournant sphériques métalliques et enfin deux normes (NF EN 13709 et NF EN 13789) sur les robinets à soupape métalliques.
Deuxième sujet : la norme chapeau harmonisée au titre de la Directive Equipements Sous Pression. Le comité a pris formellement la décision que la norme NF EN 16668 endosserait ce rôle puisqu'elle traite des appareils de robinetterie métalliques utilisés comme accessoires sous pression.
Troisième sujet : le nouveau projet prEN 17070, qui traite des exigences minimales de performance, désapprouvé lors de l'Enquête CEN. Son chef de projet, Jacques Peterschmitt (KSB – France), a rappelé les objectifs : définir des critères minimaux de performance au moyen d'un taux de fuite maximal admissible et d'un essai d'endurance (nombre minimum de cycle). Ce projet vise à promouvoir l'utilisation des normes européennes par les utilisateurs et les non-européens, d'autant que certains organismes comme l'API (American Petroleum Institute), élaborent déjà de telles normes. De nouvelles valeurs seront débattues et confirmées par une enquête.
Crédit photo : KSB SAS.