Fabrication additive
Les 71 délégués présents le 21 septembre 2017 à Stockholm pour la réunion conjointe de l'ISO/TC 261 et de l'ASTM F 42 montrent encore une fois l'engouement pour la fabrication additive, et par corollaire sa présence croissante dans le monde industriel.
Autour de la table, 17 pays : Allemagne, Belgique, Canada, Chine, Corée du Sud, Espagne, États-Unis, France, Finlande, Irlande, Italie, Japon, Jordanie, Norvège, Royaume-Uni, Singapour et Suède.
Le nouveau secrétariat allemand a proposé une organisation plus structurée et échelonnée afin d'avoir une meilleure synergie dans les travaux et un partage accru des compétences techniques. La France largement représentée dans les différents groupes de travail s'est vue attribuée la responsabilité du développement d'une nouvelle norme sur la sécurité autour de l'emploi des matériaux métalliques en fabrication additive. Objectif : permettre aux entreprises de toutes tailles d'accéder à cette technologie innovante tout en proposant des mesures adéquates pour travailler en toute sécurité. Ce sujet a d'ores et déjà reçu un écho très favorable de la part des délégués italien, allemand et singapourien qui ne manqueront pas de contribuer au futur document.
Le groupe joint avec l'ISO/TC 44/SC 14 en charge des normes sur le soudage dans le monde aéronautique, créé début 2017, permet une mise en commun des compétences et l'obtention d'un consensus technique meilleur tout en évitant la publication de documents différents portant sur le même sujet. Le succès de cette coopération mettant en relation des experts d'horizons complémentaires et variés devrait aboutir à la création d'autres entités de ce type avec des comités techniques déjà tournés vers la fabrication additive, faisant ainsi de l'ISO/TC 261 le pivot de la normalisation de cette technologie d'avenir.
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