Le nouveau comité international "Machines et équipements de forage et de fondation" s'est réuni à Paris
Quelques mois après sa création, le nouveau sous-comité international ISO/TC 195/SC 3 a tenu sa première réunion avec déjà six pays présents : Allemagne, États-Unis, Finlande, France, Italie, Pays-Bas.
Forte de son expérience à animer le groupe européen et dans l'objectif d'améliorer la sécurité des machines de forage et de fondation quel que soit le pays d'utilisation, la France a naturellement obtenu en 2018 la création d'un sous-comité traitant de ces machines, après résolution de certains recouvrements identifiés avec les domaines de compétence d'autres comités techniques.
Cette première réunion s'est déroulée dans une atmosphère ouverte et positive. Une raison probable à cela : la grande majorité des participants se connait soit pour avoir participé aux travaux européens, soit pour s'être rencontrée dans le cadre de réunions internationales.
Si d'ordinaire, les fabricants sont plutôt moteurs en normalisation, pour ce domaine, les utilisateurs sont pro-actifs et force de propositions issues du terrain. Ainsi, le Président du sous-comité, Daniel Perpezat, représentant de Soletanche-Bachy, a rendu possible une demi-journée de visite de chantier pour voir les machines en conditions réelles de fonctionnement. Un moment de découverte pour certains, de convivialité et très apprécié, où tous ont pu poser des questions aux organisateurs sur les phases de travail et le choix des machines utilisées.
Au lendemain de la visite, les participants ont conclu les débats et entériné les décisions prises la veille, notamment, de lancer les premiers travaux sur la terminologie et les définitions des machines dans un groupe de travail dédié. L'établissement de liaisons avec les autres comités techniques connexes (mines et engins de terrassement) couvrant des machines ou problématiques similaires permettra d'assurer la cohérence des travaux tout en évitant les possibles contradictions dans les différents documents.
Toujours dans ce souci de cohérence et de partage, une fréquence de réunion annuelle a été choisie, si possible conjointement avec les autres comités cités, beaucoup d'acteurs étant impliqués dans plusieurs d'entre eux.
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