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Roulements

Roulements

International17/07/2021

Grandes manœuvres à l’ISO/TC 4 suite au retrait des Etats-Unis du secrétariat de 3 sous-comités et aux candidatures chinoises, l’UNM 525 se mobilise. La France pourrait accroître sa responsabilité au plan international et prendre le lead du développement d’une spécification technique relative à la durée de vie des roulements.

Les États-Unis se désengagent de trois secrétariats de sous-comité. Trois instances pourtant emblématiques pour l’industrie américaine : roulements inserts (SC 6), roulements pour mouvement linéaire (SC 9) et roulements coniques (SC 11).

La Chine fera-t-elle acte de candidature ? C’est la question que la commission française UNM 525 s’est posée en avril dernier à juste titre. Historiquement, les huit sous-comités de l’ISO/TC 4 ont toujours été répartis entre l’Allemagne, les Etats-Unis, la France et le Japon. Les experts français ont vu juste, car seuls les chinois se sont manifestés pour prendre la relève des américains.

Les européens ont souligné qu’une nouvelle donne devrait permettre avant tout d’optimiser le fonctionnement. Le groupe de travail consultatif du comité technique a amorcé une réflexion autour de plusieurs possibilités de restructuration. Parmi les schémas proposés, celui où le sous-comité, SC5, dédié aux roulements à aiguilles, à rouleaux cylindriques et à rotule sur rouleaux intègrerait les normes et projets du SC 9 a convaincu la France, responsable de ce sous-comité présidé par Thomas Jaehnert (Schaeffler France). Les discussions reprendront en septembre 2021, avec davantage de comités membres autour de la table. Le soutien de  plusieurs pays reste nécessaire pour accroître le périmètre du SC 5.

Bruno Mevel (NTN-SNR), délégué français à la réunion SC 8  "Charge de base et durée" et, par ailleurs président de l’UNM 525, a présenté une méthode permettant de combiner les modes de défaillance et identifier les problématiques spécifiques au roulement. L’objectif étant d’obtenir une représentation la plus précise de la durée de vie d’un roulement. Cette méthode est inspirée du domaine électronique et va plus loin que la prise en compte de la fatigue telle qu’établie dans l’industrie. Les délégations présentes se sont déclarées prêtes à travailler sur ce sujet. La France doit maintenant finaliser sa proposition.

Crédit photo : NTN-SNR