Disparition d’Olivier COISSAC, chef de secteur à l’UNM

L’ensemble de l’équipe de l’UNM a l’immense tristesse d’annoncer le décès de leur collègue et ami Olivier COISSAC, survenue le 27 décembre 2021 des suites d’une maladie foudroyante.

Olivier était chef de secteur de l’UNM depuis près de 12 ans. Ingénieur de formation, il est devenu au fil de la décennie un acteur clé de la normalisation de la fabrication additive au niveau international. Dans un long message très émouvant à l’ensemble des experts du domaine, Christian Seidel et Yavuz Anik, respectivement Président et Secrétaire de l’ISO/TC 261 “Fabrication additive”, disent de lui qu’il a « façonné la normalisation de la fabrication additive dès les premiers jours, [que] sans lui, la normalisation en fabrication additive ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui ». Olivier assurait les secrétariats du CEN/TC 438 « Fabrication additive » , de l’ISO/TC 261/WG3 « Méthodes d’essai et spécification de qualité » et de plusieurs groupes de travail joints entre l’ISO et l’ASTM, principal organisme de normalisation américain sur le sujet. La mise en place de cette coopération ISO/ASTM, rare en normalisation, était d’ailleurs une de ses grandes fiertés : elle permet aujourd’hui un plus grand rayonnement des normes du domaine.

Olivier était également très investi et reconnu dans le domaine de la sécurité des machines, pour lequel il a beaucoup œuvré aux côtés des parties prenantes : EVOLIS, SYMOP, AXEMA…

En plus d’être passionné et engagé, Olivier avait une personnalité extrêmement chaleureuse. Il était capable de fédérer et de produire du consensus avec des acteurs français, européens et internationaux, de cultures très différentes et aux intérêts particuliers très divergents. Il savait toute l’importance des relations humaines, de la convivialité et du savoir-vivre dans le métier de normalisateur : de ce point de vue, le grand rassemblement de l’ensemble des experts de l’ISO et de l’ASTM qu’il organisa au CETIM à Senlis en septembre 2019, et les « social events » organisés en marge des travaux, resteront dans les mémoires. C’était aussi un œnologue très averti et passionné : nombreux sont les experts qui ont profité de sa cave ou de ses relations privilégiées avec de nombreux vignerons.

Les dizaines de messages que nous avons reçus ces derniers jours en provenance du monde entier témoignent de ce que nous savions déjà : dans le métier, Olivier avait des collègues, des experts, des relations, il avait aussi beaucoup d’amis.

A son épouse Bénédicte et ses trois enfants, j’adresse au nom de toute l’équipe de l’UNM, mes plus sincères condoléances.

Frédéric DUCLOYER, directeur général de l’UNM